Liv, 20 ans, travaille dans la ferme familiale. Alors qu’elle a à peine coupé le cordon ombilical, Andrea, une femme chaotique et aventureuse, fait irruption dans sa vie. Cette rencontre amoureuse devient le catalyseur d’une crise d’identité enseignant à Liv que le couple, le sexe et la famille peuvent prendre des formes diverses et variées. Pour son premier long-métrage, la réalisatrice danoise Anna Emma Haudal signe un récit d’émancipation drôle et chaleureux nous montrant qu’aimer une autre personne passe forcément par un travail d’acceptation de soi. Dans une mise en scène sensorielle, The Venus effect réussit à capturer avec grâce et loin des clichés, les aspérités, les émois et les plaisirs sensuels de la jeune Liv, dans ce moment de métamorphose qu’est le passage à l’âge adulte. À la justesse du propos et de l’interprétation, s’ajoute une grande poésie visuelle qui confère à cette comédie romantique un charme irrésistible.