Madrid, lors d'un été très caliente, le désir enflamme une série de personnages qui découvrent ou dévoilent leurs passions les plus ardentes. Dacryphilie, somnophilie ou harpaxophilie sont quelques-unes des tendances qu'ils et elles vont devoir (faire) intégrer dans leur vie afin de pouvoir pleinement en profiter. Abordant sans détour la sexualité sous l'angle d'amours plurielles, Paco Leon flirte avec de nombreux tabous et ne cesse de tourner en dérision un certain machisme sans crainte de se mouiller – s'offrant un des rôles, il nous sert une scène d'urologie qui fera anthologie. La sueur perle, bien au-delà de l'écran, à mesure que les corps s'épuisent. D'une folle drôlerie, nous emportant dans un club échangiste sans commun pareil ou une forêt propice aux délices, KIKI, EL AMOR SE HACE nous échauffe d'autant plus qu'il se veut libertaire…